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Trois frères dans la Grande Guerre
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18 octobre 2010

Ce jour-là

Le 18 octobre 1915 au front, ici, ailleurs ...

Il y a 95 ans aujourd'hui disparaissaient Rémy DIDIER et ses compagnons d'armes. Voici quelques témoignages de soldats, au front, en Artois ou ailleurs en date du 18 octobre 1915. Ce message a vocation a être enrichi au fur et à mesure des trouvailles et, une fois n'est pas coutume, amis lecteurs, je vous lance un appel  à contribution: si vous possédez vous même des courriers ou carnets de cette date et que vous souhaitez les faire partager, contactez-moi.

Raymond Bossard, soldat au 4ème régiment de marche des tirailleurs

Front de Champagne, secteur de Souain

Couchons sous les sapins ( cette nuit du 17 au 18) sans rien dans ma couverture et toiles cirées car c'est notre campement. Aujourd'hui montons les tentes. Cette nuit, il paraît que nous embarquerons. Rien de neuf mais esquinté. Aïn el Kebir (Aïd el Kebir) fête arabe, aussi musique, feu ... etc, beignet arabe ... pour les amadouer, car ils rouspètent dur.


Jean Prévot, ambulancier à la 4ème ambulance de la 37ème DI

Coppenaxfort, secteur de Dunkerque

Théories sur les manques extérieurs de respect puis Merugues vient nous faire une conférence médicale et me fait tenir le crachoir pendant un long moment.
Ce soir, promenade. 14 km  sac vide. Départ de Coppenaxfort à une heure puis retour vers 16 heures par Brouckerque . Ce ne fut guère pénible. On parle de nous faire bientôt partir d'ici.

In : Carnets d'un ambulancier et pharmacien 1915-1918

Charles Salomon, caporal au 151, 2 SIM puis 71 RI

Alors au 71 RI, en Argonne. Mort de la tuberculose en février 1920.

Lundi. Tranchées de la Fille Morte.

J'ai le jus presque immédiatement.

Je suis excessivement gai. 3 crapouillots crachant me rappellent la réalité.

Vers 10h, 5 crapouillots, 5 obus en échange.

Vers 14 h, bombardement intense de part et d'autres, en Champagne grand bombardement  également.

21 heures, les boches nous lancent des bombes, bombardement intense en Champagne. J'ai reçu un paquet de M Létourneur.



Léopold Retailleau, musicien - brancardier au 77 RI


Lever à 9 heures. Ma correspondance. Après-midi tranquille. Nous repartons à Loos après la soupe enterrer les morts. Nous allons tranquillement. Nous enterrons un Anglais derrière la 2ème tranchée. Nous battons le terrain derrière le parallèle, la première et la deuxième tranchée. Nous tirons des coups de fusils sur les Boches. En avant de la parallèle, les tombes. 84 hommes enterrés.
Retour à Loos. L'ennemi a bombardé le patelin avec des marmites et des fusants. Retour aux brebis à 2h30. Bonne nuit.

In : Musicien-brancardier... carnets de Léopold Retailleau

Joannès Dessertine, caporal au 372 RI

A Salonique, front d'Orient

Lundi, 6h. La section va à Salonique pour charger au port 13 wagons de munitions, fil de fer pour la Serbie. Nous sommes de retour le mardi matin  7h. Repos toute la journée.

Edouard Mattlinger, sergent au 49 RIT, puis 372 RI, puis re-49 RIT, puis 132 RI

Alors au 49 RIT

Courtisols, près de Châlons en Champagne

Matin, douche à Courtisols. Après-midi, exercice et jeu de barre.

Paul Bernier, artilleur au 2ème RAM

Vosges

Messe. Peyrard à Gerardmer

Source : Chtimiste

Merci à MD Salomon, F Houeder, R Bossard et  C Morel de qui m'ont permis de citer les carnets de leurs aïeux, à Didier, de l'indispensable Chtimiste.

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Commentaires
C
Merci Violette de nous faire vivre ces mots Vous parlez d obstination? moi je dirais perseverance tenacité et abgnegation n oublions pas ces gars..merci de nous faire revire tout ceci au travers d une histoire bien de famille<br /> merci beaucoup<br /> adischats <br /> dab totas las meas d amistats
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