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Trois frères dans la Grande Guerre
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18 mars 2012

Pour un artilleur

      Le 11 novembre, dans un petit village du bassin parisien... Un petit village où aucun des hommes évoqués ici ne repose, aucun sans doute n'y est  même jamais passé, aucun n'en connaissait peut-être l'existence car la géographie de ce massacre-ci n'inclut pas, ou si peu, le nord de la France : ce sont, rassemblés dans ces pages, des soldats des Vosges, du Massif Central, des Alpes, des Monts du Lyonnais, de la vallée du Rhône, de Tunisie, dont aujourd'hui  les noms chantent si peu dans les mémoires.

  Aussi, lorsque sous le ciel plombé retentit la sonnerie aux morts, c'est bien leur image, et non, pardon à eux, celle des pauvres morts de cette petite commune dont on avait pourtant un à un égrenné les noms,  qui surgit dans l'air glacée. Glacée aussi, glaciale, implacable, cette sonnerie. Terrifiant couperet, elle disait : "C'est fini. Ils sont morts. Là, maintenant. Bien morts. Nul retour en arrière possible."

 Aujourd'hui, 18 mars 2012 est le jour anniversaire de la naissance de l'un d'entre eux, venu du soleil de la Drôme mourir sur la montagne de Reims en juin 1918 : Henri Didier, deuxième canonnier conducteur au 266è RAC. Pour lui, un autre hommage :

The Last Post

 

The Last Post est une sonnerie en usage dans l'armée britannique, elle marque l'extinction des feux mais est aussi jouée en hommage aux soldats du Commonwealth morts sur le champ de bataille. Sans autre lien avec Henri que l'universalité du souvenir.

 

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